lundi 19 septembre 2011

La biotechnologie.

La biotechnologie, ou « l’application des principes scientifiques et de l'ingénierie à la transformation de matériaux par des agents biologiques pour produire des biens et services ». A vrai dire cette science est utilisée depuis des siècles et un peu dans tout les domaines, santé, agriculture, écologie et bien-sur à été rapidement mis à l'usage pour des applications moins nobles, notamment sur certains champs de batailles des deux précédents siècles (utilisation massive de gaz etc etc...).


Profondément préoccupé par le risque d’utilisation abusive de nouvelles avancées de la biotechnologie ainsi que par l’absence de contrôles efficaces, le CICR a lancé le 25 septembre 2002 un appel intitulé «Biotechnologie, armes et humanité». S’adressant aux autorités politiques et militaires, aux milieux scientifiques et médicaux, à l’industrie et à la société civile, l’appel s’articule autour des risques, des règles et des responsabilités liés aux développements de la biotechnologie ainsi qu’à leur éventuelle utilisation à des fins hostiles.

  Risques – Les avancées de la biotechnologie offrent un potentiel considérable de bienfaits pour l’humanité ; par contre, si elles sont détournées à des fins hostiles, ces mêmes avancées sont porteuses de risques   énormes pour tous les êtres humains. Certains développements suscitent particulièrement notre inquiétude :
L’altération d’agents infectieux existants, rendus plus virulents, comme cela s’est produit accidentellement dans le cadre de la recherche menée en Australie sur le virus de la variole murine;
- la création de virus à partir de matériaux de synthèse, comme cela s’est fait en 2002 en utilisant une formule trouvée sur l’Internet et des séquences de gènes achetés par correspondance;
- la création d’agents biologiques de guerre d’un nouveau type destinés à être utilisés contre un adversaire tout en administrant des vaccins correspondants à ses propres troupes ou à sa population;
- la production d’agents biologiques susceptibles d’attaquer les infrastructures agricoles ou industrielles;
- la possible mise au point, à l’avenir, d’agents biologiques ayant certaines spécificités ethniques ou raciales; et
- le recours à de nouvelles méthodes permettant de répandre en secret des agents biologiques présents dans le milieu naturel, afin de modifier des processus physiologiques ou psychologiques – tels que la conscience, le comportement et la fertilité – des populations cibles.


    Des applications très prometteuses
    La biologie synthétique promet de rendre l’exercice de la biotechnologie et en particulier la modification des systèmes biologiques plus simple, plus rapide, plus abordable et plus accessible aux «non-experts» en recourant aux principes d’ingénierie de la standardisation et de la modularisation. Le nombre d’utilisateurs possibles des processus biotechnologiques pourrait augmenter considérablement – tout en réduisant les ressources nécessaires à la modification des systèmes biologiques. La fiabilité de la technologie reposant sur la biologie devrait elle aussi s’améliorer de manière significative. Le temps nécessaire pour arriver des découvertes scientifiques aux applications pratiques serait ainsi réduit de façon appréciable.

    Si les progrès actuels se poursuivent, l’échelle à laquelle est pratiquée la biologie moderne devrait s’amplifier massivement, ce qui aurait une influence transformative sur l’ensemble de la société et les secteurs économiques les plus divers. Une multiplicité d’applications potentiellement utiles se dessine déjà aujourd’hui. Mentionnons par exemple l’espoir justifié de pouvoir produire de cette manière des biocarburants ou certaines substances médicinales dans des bactéries – comme produit final de leur métabolisme – ou de faire décomposer des polluants par l’intermédiaire d’un métabolisme bactérien construit. Des chercheurs ont déjà réussi à produire dans des bactéries un antidote contre la malaria. Il est aussi concevable de pouvoir construire des bactéries qui indiquent la présence de certaines substances comme des explosifs ou des substances radioactives, ce qui faciliterait les mesures de protection correspondantes.

    Une arme à double tranchant
    Mais, à l’instar de ce qui s’est par exemple passé lors de la révolution atomique, le progrès biotechnologique n’est pas seulement lié à des avantages sociaux mais aussi à des risques. Le défi central de la biotechnologie du point de vue sécuritaire concerne le problème du double usage. Pratiquement toutes les approches biotechnologiques permettent aussi des applications malfaisantes à côté des applications bénéfiques. Tous les développements biotechnologiques susceptibles d’affecter la sécurité peuvent en principe être dérivés d’efforts de recherche absolument légitimes. Leur adaptation à des fins abusives n’exige souvent pas de grands détours.

    En ce qui concerne la synthèse de l’ADN, on mentionnera le risque évident posé par l’abus de la technologie pour reproduire des pathogènes dangereux. La séquence génétique nécessaire à cet effet est accessible ouvertement dans des bases de données sur Internet. Se procurer ces pathogènes dans la nature est certes aujourd’hui encore la variante la plus simple et la moins onéreuse. Mais cela pourrait changer. Certains pathogènes comme le virus Ebola ou le virus de Marburg sont en outre difficiles à isoler dans la nature. D’autres pathogènes n’existent quant à eux plus du tout, mais pourraient être reconstruits par synthèse. Le virus de la variole ou le virus de la pandémie de grippe de 1918 font partie des virus éradiqués qui pourraient être utilisés comme armes biologiques efficaces. Ces deux virus ont fait des millions de victimes.

    La biologie synthétique pourrait aussi simplifier à long terme la modification des propriétés de pathogènes pour les rendre utilisables comme armes en y «incorporant» des modules génétiques correspondants. Aujourd’hui, la modification des attributs biologiques de virus ou de bactéries n’est suffisamment contrôlable que pour ce qui est de l’attribution de résistances aux médicaments. Les connaissances relatives à la fonction des différents gènes et à leurs interactions sont encore rudimentaires. Mais des propriétés comme le pouvoir infectant, la contagiosité et la stabilité environnementale seront éventuellement elles aussi modifiables à plus long terme.

    La possibilité, actuellement encore hypothétique, de modifier à souhait les systèmes biologiques rendrait plus attrayant le développement d’armes biologiques à des fins militaires ou terroristes. Les obstacles tactiques entravant leur utilisation qui existent jusqu’à présent pourraient être en partie écartés en rendant les armes biologiques par exemple contrôlables, c’est-à-dire en les rendant applicables de manière sélective et ciblée. Certaines difficultés opérationnelles de leur utilisation, comme par exemple la désintégration d’un pathogène par différents facteurs environnementaux, pourraient aussi être réduites. Le développement de voies métaboliques bactériennes pourrait à l’avenir permettre non seulement la production de substances utiles mais aussi de toxines, de drogues, de médicaments contrefaits ou de substances se prêtant à des armes chimiques.
    [...]

    Il est encourageant dans ce contexte que les cercles s’occupant de biologie synthétique adoptent une position très proactive concernant les questions éthiques et sécuritaires. Notamment en réaction au scepticisme social vis-à-vis du génie génétique, de nombreux chefs de file ne redoutent pas ces thèmes et s’engagent activement dans le discours public. Les étudiants, qui choisissent de plus en plus cette filière, sont déjà confrontés très tôt à ces questions dans le cadre de différentes manifestations.

    C’est l’industrie de synthèse de l’ADN qui a pris jusqu’à présent les mesures les plus concrètes. Ces entreprises vérifient volontairement et, jusqu’à présent, sans aide significative des Etats, dans le sens d’une autorégulation, si les commandes d’ADN concordent avec la séquence génétique d’un pathogène. Si c’est le cas, le client est passé au crible et la commande déclinée dans la mesure où il n’y a aucune raison légitime pour l’achat de cette séquence.
    Le but de ces mesures devrait être de laisser se développer aussi librement que possible la multiplicité d’applications utiles de la biotechnologie et de minimiser simultanément le risque de développements nuisibles. Il faut tenir compte à cet égard du fait que l’effet net des développements biotechnologiques pourrait être très avantageux et qu’il faut donc considérer les applications bénéfiques comme une variable
    © 2011 Center for Security Studies (CSS), ETH Zurich


    Un laboratoire hollandais (Forensisch Instituut ) est entrain de développer une peau, oui une peau, à base de cellules animales. Capable de résister à des tirs directs d'armes à feu de petit calibres, verrons nous un jour nos soldats équipés de telle sorte?


    Un peu d'exotisme à la foire au cochon ! part 1

    Les deux sauveurs de Talabheim furent forcés de quitter la ville en toute hâte, prévoyant de se rendre en direction de Marienburg, la cité-état au sud ouest de l'empire, située tout au bout du Reik le fleuve commercial traversant l'empire de part en part. Ayant quelques sous en poche ils décidèrent de se mettre en route afin d'aller faire affaire là bas, seulement lors d'une séance de chasse un tir d’arbalète extrêmement agile à abattre un orc noir qui s'était malicieusement glissé dans un buisson non loin. Certainement pour préparer une embuscade mortelle. Mais un carreau planté au milieu de crane n'aide pas à réussir ce genre de projets, et le nain échappât une fois de plus à la mort. Sur son corps il découvrirent un plan étrange, visiblement de manufacture orque, visant un ville, ou un village proche.

    Alertés par cette macabre découverte ils décidèrent d'alerter le village le plus proche, le bourgmestre leur expliqua qu'il s'agissait du plan d'une petite ville proche, ils décidèrent de demander poliment un peu d'aide dans le village, et le forgeron, ancien vétéran en quête d'aventures, décida de les accompagner, moyennant finances évidemment. Deux jours plus tard, ils arrivèrent dans ce village, dont le nom était tellement compliqué, que ses habitants le nommaient tous Cochonburg, pour sa spécialité locale, le cochon. C'était plus  une petite ville fortifié qu'un village à vrai dire, avec une taverne, un marché, une garnison, une mairie et même une foire tout les ans, la foire du cochon ! Et évidemment le foire battait son plein lors de leur arrivée. Mais avant de s'y intéresser, les aventuriers rompus par plusieurs jours de routes éprouvant, ayant peur d'être attaqués à tout moment par une horde d'orcs en vadrouille décidèrent de se reposer un moment à la taverne et de faire connaissance avec les personnalités locales.

    La taverne, aussi nommée "la caverne" n'était autre... qu'une caverne naturelle dotée de nombreuses alcôves, chacune aménagée pour faire une chambre avec autant d'intimité qu'un fin mur et qu'une modeste paillasse pouvaient offrir contre quelques pistoles d'argent seulement. Orzhad fut reconnu par un des nain présents sur place, pour ses hauts faits lors de la reprise de Talabheim, contre les terribles hommes-moutons ! Plus tard, ils décidèrent d'aller participer au banquet, qui était le plus haut concours organisé à l'occasion de la foire, le bourgmestre local et sa famille assistaient au lieu. Durant se banquet ils apprirent deux choses :
    1. Pour la troisième année consécutive, un groupe venu droit d’Arabie, un lointain pays, tentait de venir gagner ce concours, comme ils l'ont fait les deux précédentes années, représentant le comte électeur d'Ostland.
    2. Le vieux Marc, un paysan local, leur fournissait les produits frais nécessaires pour la réalisation de leur plats.
    Ainsi ils eurent des soupçons sur ce qui se trouvait dans les plats des voyageurs ils se mirent immédiatement à enquêter là dessus, non sans avoir avant tenté d'avertir le bourgmestre des risques d'une attaque d'orques imminentes, hélas ce dernier ne les cru guerre. Ils eurent aussi l'occasion de parler à Fritz, un inquiétant répurgateur de passage dans la région à la recherche d'un culte du chaos qui se serait sois disant réfugié non loin.

    Nos deux héros décidèrent de se rendre sur la propriété de Marc, ce dernier étant effectivement ivre mort, ils ne découvrirent pas grand chose sur son champ si ce n'est que deux gobelins étaient entrain de les espionner, quelle aubaine ! Ils purent utiliser leurs corps pour prouver la présence de peaux vertes dans la région et ainsi acquérir le peu de crédibilité pour que le bourgmestre double les effectifs de la milice !

    Le lendemain ils décidèrent d'aller aider Fritz à dénicher le culte dans cette ville, ils trouvèrent un médaillon étrange dans l'enclos des cochons arabiques, le répurgateur reconnut immédiatement le symbole du culte de Slaanesh et une fois qu'ils lui dirent ou ils avaient trouvé le fameux pendentif, il se mit immédiatement en marche d'un pas rapide. Il pris la seule personne originaire d’Arabie (un jeune garçon de ferme) avec lui et le ramena de force à la caverne, dans sa chambre.

    Orzhad ne supportant pas que l'on torture un enfant en sa présence entra de force dans l’alcôve qu'occupait le répurgateur et tenta de le convaincre de ne pas le torturer. Hélas des prêtres de Taal avaient ouï que le dieu de la nature était intervenu pour faire tourner une bataille désespérée lors de la reprise de la ville, ils voulaient leur témoignages, respectueux des coutumes impériales, ils furent forcés de ses plier à leur demande et perdirent plus d'une après midi à répondre à des questions aussi redondantes que stupides, le tout rythmé aux hurlements à peine étouffés par la fine cloison, ce qui eut pour effet d’énerver le nain, qui commençait de plus en plus à se tourner vers Shallya, déesse de la bonté, des soins, et de la naissance.

    Quand Fritz sorti de la pièce, ils le savaient, il n'y avait plus rien a faire pour le jeune homme, ce dernier ne parlait pas un mot de reikspiel et était mort au nom d'un empire qu'il ne connaissait pas. Pour des raisons qu'ils ne comprenait pas. Pour rien.

    Fritz décida de se rendre directement au camp arabique pour tenter d'obtenir plus d'informations, si le gamin était trop résilient pour avouer, c'est qu'il avait été trop doux avec lui ! Les autres membres de sa caravane sauront lui en dire plus ! Il saura leur en faire dire plus ! Ni une ni deux il fonça au milieu du camp et abattit le premier homme de son pistolet à bout portant, en blessât un second avec sa dague qu'il tenait un main gauche, et engageât un duel contre un homme qui, vétu d'une armure magnifique, était sorti d'une des tentes voisine en entendant le coup de feu. Quelques passes d'armes s’échangèrent, les autres hommes avaient leurs sabres sortis mais restaient à distance, respectant le souhait de duel de leur compagnon. Mais les deux aventuriers en décidèrent autrement et foncèrent dans le tas, surtout un des deux en fait, Heinz qui était vêtu d'une armure de plate complète n'écouta que son courage et fonça aider Fritz !

    Hélas, Heinz se fit ceinturer et mettre au sol sans même pouvoir faire quoi que ce soit ! Le combattant arabe pris le dessus grâce à une feinte d'arme aussi osée que dangereuse, et sans même s'en rendre compte, Fritz était à genoux, désarmé, et semi inconscient. Le soldat commençait à lever son imposant sabre afin de décapiter sur le champ son adversaire désarmé, mais Heinz pris d'une poussée d'adrénaline énorme réussit à se dégager des deux hommes qui le bloquer, à saisir un flacon de poudre colorée qu'il gardait au fond de sa besace, et à le lancer au visage du bourreau. Fritz saisit l'occasion afin de dégainer un poignard qu'il avait à la ceinture, et pour planter au bas ventre le soldat. Ils tombèrent tout deux au sol, inconscients.

    La milice arrivât sur les lieux alertée par le bruit, et embarquât les voyageurs ainsi que le répurgateur afin de lui apporter les premiers soins. Nos aventuriers eux, décidèrent de rester un peu histoire de fouiller les tentes à la recherche d'indices, Heinz lui réussit à trouver un coffre plein d'or ! Orzad lui, ne trouva pas grand chose, en dehors d'un orc qui les observait la bas à l'orée du bois bordant le camp ! Une bataille s’engageât contre cet orc, qui été accompagné de quelques gobelins dresseurs de squigs ! Ils s'en sortirent vivant, mais il s'en est fallu de peu.

    En rentrant à la caverne ils tombèrent nez à nez avec un vieil érudit arabe, richement vêtu, d'habits qui semblaient cousus d'or & de soie mêlés ! Orzhad à bout de patience passât immédiatement à l'attaque à la vue de l'homme, qui pour le plus grand de ses malheurs était un mage, il se jouât de lui, et par la même occasion d'Heinz en les enfermant pendant quelques heures dans leurs propres rêves ! Ils reprirent conscience au milieu de la caverne, devant la table ou ils avaient attaqués le vieil homme quelques heures plus tôt. Cette dernière était vide évidemment.