mardi 26 avril 2011

Samaritan

Voici une démo graphique que j'ai découvert à l'instant, fait à partir du moteur graphique d'Unreal tournament III, les images parlent d'elles mêmes.

Une dent contre toi.

La lumière des hologrammes dansait sur la surface de la lame magique. Lyran retourna le katana pour voir la longue veine d'orichalque qui le parcourait. En astral, une lueur rouge sombre sourdait de l'épée, celle du métal chauffé à blanc, et l'alliage magique brillait d'un éclat bleuté.
La porte du salon de thé coulissa, révélant à Lyran son hôtesse et ses clients. Elle se leva et s'inclina tandis que trois hommes japonais, aux visages fermés et aux costumes sombres, pénétraient dans la piece, foulant les tatamis de leurs coûteuses chaussettes en soie avant de s'y asseoir. L'un d'eux tenait une mallette en cuir.
Lyran attendit la fin des traditionnelles et incontournables salutations pour offrir la lame côté poignée à son employeur, mais c'est l'homme à lunettes à sa gauche qui s'en saisit. Bien, il devait s'agir du maître épéiste. Le spécialiste examina l'anatomie et la solidité du katana avec un soin extrême.

Satisfait, il le confia à l'homme de l'autre côté de la table. Ce Yakuza était le plus jeune du groupe, et Lyran l'avait déjà identifié comme étant le mage. Ses yeux examinèrent longuement la longue veine d'orichalque avant de se fermer complètement. Ceci fait, le mage tendit la lame à l'oyabun.
Shotozumi prit le katana qu'il caressa d'un regard critique. D'un ongle particulierement long, il suivit les gravures sur une des faces, puis fit pivoter la lame d'un geste souple rendu naturel à force d'entraînement.

"Auriez-vous la gentillesse de pardonner le vieil homme et de me rappeler les termes de notre contrat?"

Lyran déglutit. "Euh... Honorable Shotozumi-sama, vous avez commandé la fabrication d'une lame enchantée selon une antique formule fournie par vos soins, en échange de un virgule cinq millions de nuyens en monnaie mitsuhama."

"En effet. Une longue épée de style shihi-zume-gitae forgée avec un alliage particulier, dotée d'une poignée sculptée dans une dent de dragon, décorée sur une face par des chrysanthèmes en fleurs." Il marqua ensuite une pause.

"Mais si mes souvenirs sont exacts, les instructions précisaient qu'un poème devait être inscrit sur l'autre face par le forgeron, afin de définir le pouvoir et l'esprit de l'épée. A la place, je vois une lame vierge. Expliquez vous je vous prie."

Lyran s'humecta les lèvres. "Vous vous souviendrez, tres honorable seigneur, de mes rapports passés dans lesquels je faisais état de difficultés significatives pour trouver une forgeron suffisamment habile pour forger cette lame conformément à l'ancien style. Pour être exact, ceci s'est révélé presque impossible : nul n'aurait pris le risque de votre courroux. Aucun forgeron vivant n'aurait su forger cette lame... J'ai donc dû m'adresser à un forgeron décédé."

Le regard de shotozumi resta impénétrable. "Poursuivez."

"Il y a six ans de cela, Hiro Gassan, un descendant des maîtres forgerons impériaux, organisa la mise en scène de sa propre mort pour couvrir son extraction. J'ai réussi à obtenir ses services pour forger la lame. Gassan a bien inscrit le poème, mais il l'a fait sur la partie basse de la lame, qui s'enfonce sous la poignée."

Shotozumi sembla satisfait. "C'est parfait dans ce cas. L'enchantement semble intact. Votre récompense." Lyran accepta la mallette remplie de liquide avec soulagement puis s'éclipsa. Elle avait presque atteint sa moto lorsque les flammes du souffle d'un dragon la détruisirent. Elle leva les yeux vers le dragon oriental qui réduisait en cendre le salon de thé. Qui pouvait imaginer que le lézard se vexerait autant pour une simple petite dent?

La magie des ombres. P72

mardi 19 avril 2011

Seconde session.

MJ : 

  • Lionel.
Joueurs : 
  • Dr chocolat (Nadim)
  • François de Lupin (Tanguy)
Lieu : 
  • A la casba.
Une fois innocenté et sorti de taule De Lupin  se rendit au point de rendez vous, afin de décider quelle serait la prochaine étape à prendre, tenteraient ils de récupérer la statuette confisquée par le capitaine Grissim ou bien tout laisser tomber & se la couler douce quelques temps afin de se faire oublier? La seconde solution n'était hélas que peu envisageable étant donné que leurs finances fondaient comme glace au soleil. C'était décidé, De Lupin se rendrait au plus vite au poste de Bellevue afin de passer un deal avec Grissim : Ils allaient l'aider à capturer son ennemi juré, Blackwing, en échange de la statuette. Le deal sera passé. Un événement le forcera à accepter, en effet en entrant dans la pièce François aurait pu juré voir une silhouette se faufiler par la fenêtre, quittant les lieux, lorsqu'il lançât un regard interrogateur au capitaine, assis derrière son bureau, il eut à peut le temps de constater le teint blafard de l'homme visiblement dépassé avant que la vitre n'explose sous une rafale de balles qui en quelques secondes seulement transformât le calme bureau en un foutoir infernal.

Une fois remis de ses émotions, le capitaine indiquât qu'un agent resterait avec eux afin de servir de liaison entre les runners & la Lone Star. Une fois les présentations faites avec l'agent Kiwa, qui transportait la statuette à l'intérieur d'un sac de sport. Dr Chocolat avait fixé le prochain point de rendez vous au kamikaze café, un rade jap' sur la rue principale de Bellevue afin de décider avec tout le monde de la prochaine étape à accomplir. Les soucis ne se firent pas longtemps attendre, la discussion entre les deux hommes suivaient son court, et Kiwa restait silencieuse : elle gisait morte, assise sur sa chaise, un filet de sang sortait de sa bouche & un poignard profondément planté au milieu de son dos, tel une flèche au centre de sa cible. De Lupin eut le temps de voir un homme sortir par la porte qui se trouvait une dizaine de mètres derrière le corps de la pauvre femme.
Dr Chocolat ayant compris que la gérante était entrain de faire appel à la protection qu'elle paye chaque mois depuis tant d'années aux gros bras yakuza fit comprendre à son comparse qu'il était temps de décamper et fissa !

Quelques heures plus tard, de retour chez Trixie la chamane chien. La magicienne passât une grosse partie de la nuit à étudier la statuette et en conclut que seule une magie puissante pouvait détruire la statuette et ainsi éliminer la claire menace maléfique qu'elle représente ! Le seul dragon qu'elle connait se nomme Geyswain, PDG d'une corporation mineure qui siège au Lochlann Center, un bâtiment quasiment sans fenêtres d'une quinzaine d'étages. Avant de partir la mage invoquât un esprit de l'air qui avait pour mission de les protéger en cas de pépin.




Les deux runners se rendirent donc rendre visite au dragon, afin d'essayer de récupérer quelque chose de ce run catastrophique, personne parmi leur connaissances n'était intéressé pour acheter la statuette et leurs newyens ne dureraient pas éternellement, sans parler de l'ombre de Blackwing dont la menace planait au dessus d'eux telle une chape de plomb qui assombrissait le ciel. C'est sans difficulté qu'ils furent reçus par le dragon qui les roulât afin de s'approprier la statuette sans perdre un centime, le tout sans ménager nos pauvres runners. Après un réveil à l'hôpital alors qu'ils pensaient avoir droit à une mort aussi certaine qu'inéluctablement et allégés d'une grosse poignée de newyens dû aux frais hospitaliers ils furent contactés par une certaine Arleesh, qui se présentait comme un grand dragon, prétendant pouvoir les aider à récupérer la statuette. Ainsi la nuit suivante ils attaqueraient le Lochlann Center, et, aidés d'Arleesh, ils récupéreraient la statuette d'une manière ou d'une autre.

De Lupin avait tout juste le temps d'honorer son rendez vous galant avec une flic qu'il avait fixé quelques jours avant, ainsi il l'emmenât dans un restaurant Français de Bellevue. Le diner commençait bien, la belle semblait séduite, pendue aux lèvres du beau charmeur. Seulement au milieu du plat de consistance un serveur apportât une troisième chaise et l'installât à la table du couple, ignorant les éventuelles questions qui lui furent posées. Un elfe s'installât à cette place, et se présenta comme Blackwing, LE Blackwing, l'assassin droit venu du Tir Tairngire. Ce dernier exposait un sourire provocateur et expliquât qu'il était prêt à débourser jusqu'à 50.000¥ pour la statuette. François, dépité, expliquât qu'il n'était plus en possession de la statuette, que Geyswain l'avait dépossédé prés de 24h auparavant. N'ayant pas vraiment d'autres choix que d'accepter, Blackwing quittât la pièce par la grande porte.


Plus tard dans la soirée les deux hommes et Arleesh se retrouvèrent non loin du Lochlann Center à l'heure prévue. La dragonne sous le prétexte offert par une fausse excuse quelconque en profitât pour laisser les deux hommes livrés à eux même dés l'entrée du petit groupe à l'intérieur du bâtiment. Explorant rapidement chaque pièces ils passèrent de scènes macabres en scènes macabres, les gardes et personnels divers se sont visiblement entretués, quelqu'un, ou quelque chose à poussé les méta-humains occupant ce bâtiment à la folie!
Ne trouvant rien d'intéressant dans les premiers étages ils décidèrent d'aller trouver Arleesh afin d'aller visiter l'étage final. Cette dernière étant introuvable, c'est donc sans elle qu'ils s'y rendirent, et furent accueillis par une forte odeur de putréfaction provenant a la fois d'une pile de cadavre non loin, ainsi que de Geyswain lui même, qui avait commencé à pourrir visiblement sur de nombreuses parties de son corps. il expulsât le corps de Blackwing tel un jouet, ce dernier se relevât non sans mal et demandât une arme afin qu'il les aide dans leur combat ! Seulement Lupin saisi l'occasion afin d'assommer Blackwing, pensant profiter ainsi de la prime que la Lone Star avait placé sur la tête du trop célèbre assassin.



Le soucis étant que le dracomorphe commençât à lancer des sorts sur tout ce qui bougeait, l'équipe de Blackwing qui observait la scène non loin se mit aussi à utilisation massive de magie afin de couvrir leur leader. Dr Chocolat d'une seule et unique balle d'un fusil qu'il avait trouvé plus bas dans l'immeuble, assura un tir splendide en plein dans l'œil du dragon, ce qui l'aveuglât et l'immobilisât quelques secondes, mais hélas ce ne fut pas assez pour le stopper, et ce dernier, fou de rage fonçât droit sur le responsable de ce méfait ! Au moment ou le pauvre docteur pensait venir sa dernière heure. Une tornade de la taille de la créature décrépie se levât et engloutit littéralement la bête ! Sauvant la vie du pauvre elfe. C'était l'esprit de l'air invoqué plus tôt qui exécutait l'ordre qui lui avait été donné par la vieille chamane. De Lupin qui tentait toujours de trainer le corps inerte de l'assassin afin de protéger sa prime se faisait toujours autant arroser de sorts de tout sens, le dragon lui lançait avec évidence ses sorts au hasard, arrosant le terrain entier d'une pluie mortelle de boules de feu ainsi que d'éclairs de mana multiples !

Pour faire court le pauvre Lupin s'est fait calciner par le dragon une fois qu'il s'est débarrassé de l'esprit qui le harcelait, et c'est à ce moment là que plusieurs équipes d'intervention de la Lone Star pénétrât dans le bâtiment, et un tir continu de presque une minute eut raison de Geyswain. De Lupin fut rapidement évacué vers l'hôpital le plus proche, Blackwing échappât grâce à une astuce diplomatique classique, mais toujours d'actualité à une arrestation qui semblait pourtant inévitable, et proposât à Dr Chocolat de lui racheter la statuette (maintenant vide de toute magie) pour 15.000¥, ce que ce dernier acceptât sans hésitations. Se débarrassant par la même de la menace d'assassinat qui pesait sur lui.

mercredi 13 avril 2011

Space : Above and Beyond.

Il est vrai que Space : Above and Beyond n'est pas de la cyberpunk, mais on en retrouve très régulièrement les grandes lignes. La série en provenance directe des USA fut diffusée en France sous le doux sobriquet de "Earth 2063" en 1996 sur M6, puis plus tard sur série club.

La série nous propose de suivre les "wild cards" au court de la guerre contre les "chigs", une race extraterrestre hostile (jusque là inconnue des terriens) qui à attaqué, et ravagé sans aucun avertissement plusieurs colonies spatiales terriennes. Chaque membre de la squad aura droit à au moins un épisode (en général les meilleurs épisodes de la série, de loin) faisant lumière sur le passé du personnage à grand coup de flash-backs, et le mettant à rude épreuve dans le présent. (isolé sur une planète hostile, fait prisonnier et torturé, court martiale arbitraire, etc etc...). D'autres personnages secondaires ont aussi droit à des épisodes de ce genre, comme le commandant du vaisseau, ou leur supérieur direct.

Si l'on passe outre le jeu de certains acteurs, notamment des deux femmes de la squad dont nous suivont l'aventure, ainsi que du coté "MARINE CORP. SEMPER FI !", la série offre une qualité scénaristique en dents de scies, qui tend à aller faire le haut plus les épisodes défilent, ce qui est tant mieux. Les effets spéciaux pour l'époque sont tout a fait acceptables et utilisés a bon escient, l'écran n'est pas inondé comme on a pu le voir dans certains épisodes, bien que parfois certaines séquences soient recyclées d'épisodes en épisodes.

Chasseur chig
Les chigs sont une race extra-terrestre dont la technologie est plus avancée que la notre, ils sont dépendant de leurs armures intégrale pour respirer sur la majorité des mondes dont atmosphérique leur est mortelle, et le faire de retirer leur casque déclencha un mécanisme chimique d'auto destruction du corps de l'occupant ce qui rend toute étude de leur organisme impossible par les scientifiques terriens. Pour faire court, si vous retirez leurs casque, ils fondent. Nous découvriront plus tard que ce n'est absolument pas volontaire de la part de l'occupant. De nombreuses batailles aussi bien spatiales que terrestres auront lieu au court de la guerre qui suivra l'attaque des colonies, et, les chigs, possédant une technologie supérieure, une meilleur intelligence (ils arrivent des le début à comprendre les communications humaines, alors que l'inverse ne sera possible que des années plus tard), arriveront à garder les flottes humaines en positions défensives, et les rares offensives tentées par ces derniers se vouent en grande majorité à l'échec.
 Soldat chig
Les batailles terrestres ont lieu en général sur des cailloux hostiles, dont l'atmosphère est très souvent irrespirable & la vision difficile. Les chigs n'hésitent pas à miner les terrains ou à employer des armes chimiques (qui font perdre la raison notamment). Ils n'hésitent pas à confier le sale boulot à des troupes de mercenaires (traitement de prisonniers, etc...)

Les mercenaires sont des AI (artificial intelligence), souvent appelés "silicates", des humanoïdes robots. Quelques années avant la terre fut marquée par une rébellion AI, qui fut écrasée au prix de grands sacrifices et d'immenses pertes du coté humain. Bien qu'encore utilisées dans certains coins de la galaxie, les AI souffrent d'une tres mauvaise réputation, souvent justifiée.
  Deux silicates.

Certains humains, les "in vitros" créés dans des cuves, nés à dix-huit ans, puis "éduqués" dans des bâtiments totalement fermés à l'extérieur. Servent de main d'œuvre à bas prix dans la majorité des cas. Ils soufrent d'un racisme courant dans la société présentée et se posent souvent des questions existentielles justifiées. Plusieurs épisodes abordent ce sujet en profondeur, étant donné que deux des "wild cards" sont des "tanks" (surnom donné aux in vitros, faisant référence aux cuves dont ils proviennent).

En bref la série aborde de nombreux termes variés et ne se concentre pas que sur la guerre contre les chigs. Il est facile de mettre les événements présentés en correspondance directe avec ce qu'il s'est passé durant la première guerre monde, l'impression générale et de plus en plus tenace de se battre dans une guerre inutile, voir perdue d'avance, avec une hiérarchie stupide et bornée et un gouvernement corrompu par diverses corporations qui préfèrent s'en mettre plein les poches plutôt que d'aider l'effort de guerre.

Tout au long des épisodes, nous apprendront que les apparences sont trompeuses, que les chigs ne sont pas forcément éloignés des humains socialement, et ne sont pas les monstres présentés par la propagande terrienne, ce qui renforcera les sentiments sentiments défaitistes à bord des vaisseaux de toute la confédération terrienne.

mardi 12 avril 2011

Blade Runner.

Ce film est une perle, tout est parfait, la musique, les décors, le scénario, le casting, la mise en scène, les effets spéciaux, tout est finement travaillé, et chaque scène fourmille de centaines de détails plus intéressant les uns que les autres.

Le film nous présente un univers futuriste proche où des entités biologiques manufacturées par les hommes (les réplicants) sont utilisées comme main d'œuvre et soldats sur les colonies extraterrestres. Leur présence n'est pas acceptées à certains endroits, notamment sur terre, ceux qui refusent de se plier à cette réglés sont "mis à la retraite", pour ce faire on emploi des "Blade Runners" spécialiste de la traque, et de l'élimination des cyborgs en cavale. Les réplicants sont plus forts, plus résistants, plus agiles que les humains, mais en contrepartie, ont une espérance de vie très courtes (quatre ans) et peuvent avoir besoin d'être entretenus.


Rick Deckard, un ancien blade runner à la retraite est remis en service sous la menace et ce voie forcé de chasser ces quatre fugitifs. Seul et quasiment sans aucun soutien il évoluera dans une Los Angeles crasseuse et crapuleuse.

Les scènes d'actions sont assez rares, mais encore une fois, intenses. Le film pose aussi quelques questions philosophiques sur le droit de vivre et d'exister de ces fameux réplicants, qui au final ne désirent qu'une chose : survivre.

Ce film est basé sur "Les androïdes rêvent ils des moutons électriques" écrit en 1966 par Philip Kindred Dick, qui se verra parfois réédité sous le nom de blade runner suite au succès du film. Cette œuvre donnera vie à de nombreuses adaptations (série, musique, série de romans par Kevin Wayne Jeter, jeux vidéos, comics, documentaires etc... ).

Le film recevra de nombreux prix en une vingtaine d'année et bien plus de nominations.

Ghost in the shell.

Comme ça fait maintenant quelques temps que je maitrise shadowrun & m'intéresse à la culture cyberpunk de façon intensive (bien que je ne fasse que la découvrir), automatiquement mes joueurs, et plusieurs de mes proches m'ont conseillés de mater ghost in the shell. Étant donné qu'il me fut conseillé à plusieurs reprise, et malgré mon aversion pour les manga & produits dérivés, j'ai passé mon aversion première et mes préjugés aux oubliettes pour quelques heures le temps de regarder ces deux films, Ghost in the Shell ainsi qu'Innocence.


Les films se déroulent dans un univers proche (~2030), dans un univers ou là technologie a extrêmement évolué, les personnages que nous suivons ont subit des modifications corporelles assez énormes, voir sont carrément des des cyborgs, robots avec une once d'humanité.

Les styles graphiques entre les deux opus sont légèrement différents.et bien que j'ai une préférence pour le premier, qui offre plus de détails, de plans sur la ville, de moments de vie, de décors chargés et crédibles, le second n'es pas à la ramasse pour autant et nous offre un spectacle visuel assez énorme (bien qu'innocence présente un peu trop de plans entièrement statiques pendant plus d'une minute, ou l'on voie des personnages discuter sans que leur bouche ne bouge, ce que je trouve assez mauvais...).

La bande son elle est très détaillée, très précise, les musiques sont rares mais collent parfaitement et intensifient les scènes qu'elles supportent de façon impressionnantes.

Il y a tout un coté philosophique intéressant, mais auquel je n'ai pas vraiment accroché, qui, pour moi, est un peu trop "too much", les héros qui se mettre à débattre sur la robotisation & l'humanité de certaines machines en plein milieu d'une scène d'action ou ils sont grave dans la merde je trouve ça moyennement crédible. Les films traitent plus de ce sujet que du coté "high tech low life", que bien des citoyens doivent subir à cette époque, mais c'est plutôt logique étant donné que les personnages suivis sont une élite.

Les personnages que nous suivons sont tous attachant et charismatiques à leur façon, tout en étant drastiquement différents, ce qui est pour moi le point fort de ces deux films ou l'action est rare, mais marquante (comme la musique), et pourtant je ne me suis pas ennuyé une seconde & j'ai regardé les deux films d'une traite.

lundi 11 avril 2011

Le neuromancien.

Un livre particulier car il sagit du tout premier roman de cyberpunk (le genre littéraire) édité pour la première fois en 1984 ce livre crééra un véritable effet boule de neige dans le monde litteraire de l'époque et de nombreux auteurs et compositeurs s'en inspireront, ce bouquin a, je pense, grandement inspiré les auteurs shadowrun.

En un peu moins d'un an l'auteur ce roman, William Gibson, se vu décerné les prix suivants :

  • 1984, Nebula Award (meilleur roman) : meilleure fiction de fantasy/SF publiée durant l'année précédente aux USA.
  • 1985, Philip K. Dick Award (meilleur roman) : prix récompensant les oeuvres SF.
  • 1985, Hugo Award (meilleur roman) : récompensant les meilleurs travaux de fantasy/SF de l'année précédente.
  • 1985, Science Fiction Chronicles (meilleur roman).

Très rapidement le bouquin nous emmène en pleine action, on en prend plein la gueule, on a pas une seconde de répit et c'est tant mieux ! L'auteur nous impose un ancien hacker de talent en en héro, complétement camé, suicidaire sur les bords, grillé dans le milieu des ombres et sachant qu'il arrive au bout du chemin il a conscience depuis longtemps qu'il n'a plus rien à perdre et vis de petites passes minables en plans pourris. Le problème est qu'un jour quelqu'un entre en contact avec lui pour un run de haut vol. Rapidement il se rend compte que son employeur est loin d'être un ange et se retrouve forcé a faire des choses pas vraiment jolies jolies.

L'aventure nous fera faire le tour du monde, partant de Chiba, en passant pas NY, Istanbul & même un moment dans une colonie spatiale, mais une chose est sûre, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. Rapidement il s'attachera à la runneuse qui l'accompagne, tueuse professionnelle au sang froid, bénéficiant d'augmentations cybernétiques. Ses sentiments le poussent à s'enfoncer encore plus dans une situation ou, dans d'autres conditions, il aurait disparu de la circulation depuis bien longtemps. Trop dangeureux, gros haut niveau de vol, trop grillés, il n'a pas le choix il faut continuer.

Le hacker contacté par une I.A. rebelle se retrouvera dans une enchainement de situations plus loufoques et mortelles les unes que les autres, mais aidé de ses alliés, il s'en sortira à chaque fois.




La version que j'ai lu (traduite par Jean Bonnefoy) était franchement difficile à lire, c'est décousu, on passe brutalement d'une situation (à peine explorée) à une autre et c'est parfois traduit bizarrement. C'est simple, j'ai mis deux semaines à lire les 150premieres pages car je n'arrivai pas à accrocher...Et quelques heures afin de dévorer d'une traite la fin du livre car la magie avait enfin opéré sur moi ! L'écrivain s'attarde plus sur les descriptions que sur le reste, et c'est tant mieux car c'est assez bien fait et on a une vision assez complète du monde dans lequel nos héros évoluent.

Bref pour moi c'est un bon bouquin, je me suis régalé en le lisant et je n'ai absolument pas eu l'impression de perdre mon temps. Ceci dit j'ai failli abandonner la lecture a plusieurs reprise, j'ai une pile de lecture en retard qui continue de grandir et le style particulier et la complexité de la première moitié du roman est assez difficile a supporter.


William Gibson


Cette œuvre de la littérature américaine a indéniablement lancé une véritable vague cyberpunk au milieu des années quatre-vingt, jusqu'à la fin des 90's. Notamment l'album "Cyberpunk" (et plus particulierement le morceau "neuromancer") de Billy Idol. Ou le morceau Mirrorshades de Information Society, chanson en hommage à Molly, la samouraï des rues. Ou encore, plus récemment, la très célèbre trilogie : Matrix.

A noter que l'on peut trouver quelques œuvres qui datent d'avant 1984 qui abordent le cyberpunk, au moins aussi bien que ce bouquin, comme Blade runner, sorti en 1982 avec Harrison Ford.

Nouvel achat.


L'association "Espoir" transforme les Barrens, offrant à tous les infortunés un lit, un toit, des vêtements décents et trois repas par jour en échange de leur participation à la reconstruction du pire bidonville du mégaplexe. Trop beau pour être vrai? Tu parles, bonhomme. Quand une mégacorpo glisse la grosse enveloppe à une organisation caritative, tu peux parier qu'il y a anguille sous roche. Et quand l'organisation en question appartient à la confrérie universelle, toute l'histoire commence vraiment à sentir très, très mauvais...