mercredi 3 août 2011

Le long voyage, Part4

Après une courte discussion, les membres survivant de ce long périple décidèrent de quitter Carroburg pour se mettre en direction de Marienburg. La route quittait les dernières habitations au nord de la ville, puis traversait quelques champs, pour se jeter dans ce qui de loin ressemblait à une forêt, mais qui en s'approchant se confirmait être un marais, ils le savaient, ce marais est réputé dans tout l'empire pour avoir embourbé des armées entières, ralenties pendant des semaines, ce marais est le premier des remparts de la cité-
libre de Marienburg, un rempart où les créneaux sont remplacés par une mangrove épaisse, les hauts murs par une vase profonde et une eau boueuse, et les créatures de la tourbière offrent au moins autant de dangers que les hommes d'armes & archers qui fleurissent les murailles de la cité-état.

Rapidement la route impériale se changeât en un chemin étroit, puis en un sentier boueux, ou l'on ne pouvait avancer que péniblement en file indienne Au bout du chemin, après plusieurs heures de marche, dans la chaleur humide et étouffante ils tombèrent sur le camp du passeur Frank, l'employèrent afin de traverser le marais qui a partir d'ici était entièrement inondé et sans ses talents de guide, et son amour un peu trop prononcé pour ce marécage, ils n'avaient simplement aucune chance de survivre aux dangers du marais, et encore moins d'arriver à destination. Ainsi c'est sur deux canots à fond plats qu'ils se mirent en route, voguant lentement sur les eaux sombres. Le voyage fut long & monotone, les bavardages incessant de Frank ne facilitaient pas la tâche, et les créatures du marais, notamment des nuées de moustiques, ne rendaient pas la tâche aisée. De plus les deux nains du convois sont tombés à l'eau avec le guide, passèrent proche de la mort, mais, heureusement pour eux, ils furent sauvés par leurs compagnons.


Quelques heures plus tard, ils arrivèrent dans un endroit étrange, un manoir, là, seul, en plein milieu du marais, bien qu'il semblait un peu lugubre il était encore en bon état. Son coté bizarre venait sûrement du fait qu'il ressemblait exactement à celui dans lequel ils avaient logé la semaine précédente dans Carroburg. La décoration intérieure elle était bien différente, les pièces étaient agencées autrement et la poussière recouvrait à peu prés tout. Visiblement le lieu n'avait pas reçu de visiteurs depuis bien longtemps. Les aventuriers s’installèrent après avoir fait un rapide tour des lieux. Durant la nuit ils furent réveilles par un courant d'air; et découvrirent juste en face de l'endroit où ils s'étaient installés un portent qu'ils n'avaient pas remarqué jusque alors. En explorant un peu ils découvrirent que l'endroit couvrait une aile entière du bâtiment. Des phénomènes étranges les troublèrent aussi, le fait des personnes sortaient des tableaux, ou que des objets s'animaient pour les attaquer. Toutefois cela ne les encourageât pas à faire demi-tour, au contraire. Et si l'on mettait de coté les dangers qu'offraient cette partie de la demeure, il y avait pas mal d'objets à se mettre dans les poches.

Rapidement ils se sentirent observés, limite harcelés par quelqu'un, ou quelque chose qui rôdait à l'étage du dessus, qui suivait leur progression dans le dédale de pièces, ils tentèrent de le faire descendre, en l'insultant, en négociant, en tentant de lui tirer dessus, mais rien n'y fit, et plus ils avaient et plus sa présence se faisait pressante. Quelques dizaines de minutes plus tard, ils passèrent dans une chambre, sur le lit était assis un homme fantomatique, qui récitait un texte sans sens réel sans être vraiment conscient de leur présence. En ouvrant la porte de la pièce suivante, l'homme se décrépit à vitesse grand V sous leurs yeux. Derrière la porte suivante, ils trouvèrent un escalier en colimaçon qui montait au niveau supérieur, immédiatement arrivé en haut, ils tombèrent nez à nez avec un spectre qui flottait dans l'air, ce dernier poussât un hurlement strident et empli de douleur, ses doigts longs et tranchants qui eux semblaient être aiguisés comme des lames de rasoirs les poussèrent à fuir immédiatement par là où ils étaient arrivés.

Par magie, les torches et lanternes qui éclairaient les lieux se mirent à bruler plus intensément, incendiant les fournitures & tapisseries rendant leurs fuite plus que pressante, hélas ils furent rapidement acculés dans une pièce dont les murs, et le plafond était entièrement en flammes. Le groupe de voyageurs, terrorisés, se rendit rapidement compte qu'ils étaient perdus, pour rajouter plus de danger à cette situation déjà périlleuse le spectre fit son entrée dans la pièce, faisant son petit effet parmi les vivants présents dans la pièce ! Un des nains, sur un coup de folie, se jeta en direction du tableau duquel était sorti un maitre d'arme quelques temps auparavant... Et atterrit dans la pièce qui était peinte sur la toile ! Rapidement rejoins par ses comparses il décidât de retourner la toile par laquelle il était passé, sur laquelle apparaissait une pièce enflammée, la pièce qu'ils venaient de quitter !

A l'extérieur ils furent surpris de se rendre compte qu'ils se trouvaient sur des remparts au milieu d'une chaine montagneuse, non loin d'eux le conseillé Hartmann discutait avec un homme, visiblement un noble. Gabrielle (la matelot) s'approchât de l'homme, le saluant, demandant des informations sur leurs localisation, ou sur la raison de leurs présence ici. Le conseillé, éberlué réagit sur la défensive, et appelât immédiatement la garde en voyant la femme s'approcher de lui. Elle tentât de le saisir, ce dernier sur un mouvement maladroit tentât de donner un coup de dague et glissât par dessus les créneaux et fit une chute mortelle.

A ce moment là, ils reprirent tous conscience dans le manoir, acclamés par une foule en délire, face à eux un homme, qu'ils identifièrent rapidement comme étant le compte de Carroburg les félicitât pour avoir sauvé sa fille quelques jours avant. Les récompensa en leur offrant chacun une centaine de couronnes d'or chacun et ses plus profonds remerciements, non sans porter un toast au conseillé Hartmann, qui avait disparu tragiquement quelques semaines plus tôt dans un accident tragique. 

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