lundi 11 avril 2011

Le neuromancien.

Un livre particulier car il sagit du tout premier roman de cyberpunk (le genre littéraire) édité pour la première fois en 1984 ce livre crééra un véritable effet boule de neige dans le monde litteraire de l'époque et de nombreux auteurs et compositeurs s'en inspireront, ce bouquin a, je pense, grandement inspiré les auteurs shadowrun.

En un peu moins d'un an l'auteur ce roman, William Gibson, se vu décerné les prix suivants :

  • 1984, Nebula Award (meilleur roman) : meilleure fiction de fantasy/SF publiée durant l'année précédente aux USA.
  • 1985, Philip K. Dick Award (meilleur roman) : prix récompensant les oeuvres SF.
  • 1985, Hugo Award (meilleur roman) : récompensant les meilleurs travaux de fantasy/SF de l'année précédente.
  • 1985, Science Fiction Chronicles (meilleur roman).

Très rapidement le bouquin nous emmène en pleine action, on en prend plein la gueule, on a pas une seconde de répit et c'est tant mieux ! L'auteur nous impose un ancien hacker de talent en en héro, complétement camé, suicidaire sur les bords, grillé dans le milieu des ombres et sachant qu'il arrive au bout du chemin il a conscience depuis longtemps qu'il n'a plus rien à perdre et vis de petites passes minables en plans pourris. Le problème est qu'un jour quelqu'un entre en contact avec lui pour un run de haut vol. Rapidement il se rend compte que son employeur est loin d'être un ange et se retrouve forcé a faire des choses pas vraiment jolies jolies.

L'aventure nous fera faire le tour du monde, partant de Chiba, en passant pas NY, Istanbul & même un moment dans une colonie spatiale, mais une chose est sûre, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. Rapidement il s'attachera à la runneuse qui l'accompagne, tueuse professionnelle au sang froid, bénéficiant d'augmentations cybernétiques. Ses sentiments le poussent à s'enfoncer encore plus dans une situation ou, dans d'autres conditions, il aurait disparu de la circulation depuis bien longtemps. Trop dangeureux, gros haut niveau de vol, trop grillés, il n'a pas le choix il faut continuer.

Le hacker contacté par une I.A. rebelle se retrouvera dans une enchainement de situations plus loufoques et mortelles les unes que les autres, mais aidé de ses alliés, il s'en sortira à chaque fois.




La version que j'ai lu (traduite par Jean Bonnefoy) était franchement difficile à lire, c'est décousu, on passe brutalement d'une situation (à peine explorée) à une autre et c'est parfois traduit bizarrement. C'est simple, j'ai mis deux semaines à lire les 150premieres pages car je n'arrivai pas à accrocher...Et quelques heures afin de dévorer d'une traite la fin du livre car la magie avait enfin opéré sur moi ! L'écrivain s'attarde plus sur les descriptions que sur le reste, et c'est tant mieux car c'est assez bien fait et on a une vision assez complète du monde dans lequel nos héros évoluent.

Bref pour moi c'est un bon bouquin, je me suis régalé en le lisant et je n'ai absolument pas eu l'impression de perdre mon temps. Ceci dit j'ai failli abandonner la lecture a plusieurs reprise, j'ai une pile de lecture en retard qui continue de grandir et le style particulier et la complexité de la première moitié du roman est assez difficile a supporter.


William Gibson


Cette œuvre de la littérature américaine a indéniablement lancé une véritable vague cyberpunk au milieu des années quatre-vingt, jusqu'à la fin des 90's. Notamment l'album "Cyberpunk" (et plus particulierement le morceau "neuromancer") de Billy Idol. Ou le morceau Mirrorshades de Information Society, chanson en hommage à Molly, la samouraï des rues. Ou encore, plus récemment, la très célèbre trilogie : Matrix.

A noter que l'on peut trouver quelques œuvres qui datent d'avant 1984 qui abordent le cyberpunk, au moins aussi bien que ce bouquin, comme Blade runner, sorti en 1982 avec Harrison Ford.

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