mercredi 24 novembre 2010

Yggdrasill - Scénario d'introduction officiel

MJ : 
  • Laurent
Joueurs :
  • Sylvain
  • Lionel
  • Medhi
  • Cyril
  • Hightower
Lieu :
  • Chez Lionel.


Saga de Snorri Bjowulfson, Berzerkir archer mage Thulr, contée par lui-même, la mémoire altérée par le temps, l'âge, et d'autres éléments mineurs.

- Grand-Père, grand-père ! Racontes moi une histoire !!!
- Doucement mon garçon, je n'ai plus la fringance d'antan, quelle histoire souhaite tu entendre? Tu les connais déjà toutes, je pourrai te raconter a nouveau celle de la fille du Jarl et du troll, ça fait un moment que je ne te l'ai contée.
- Pas une histoire pour les enfants ! Une vraie histoire !!!
- Une vraie histoire...
- Oui ! Raconte moi ta jeunesse !!!
- Bien... Je vais devoir remonter avec toi une longue route vers le passé...


J'avais un peu plus de vingt ans, et les préparations pour Jöl battaient leur plein. Un Hirdmen était venu me chercher à ma hutte, qui a l'époque, se trouvait à la lisière de la foret, et, depuis quelques années, n'ayant pas l'habitude de recevoir la visite d'autre personnes que des thralls, ou quelques rares bondis malades lorsque le soigneur était trop absent, ou trop saoul pour s'occuper d'eux, j'ai immédiatement compris qu'il s'agissait de quelque chose d'important, d'autant plus que cet homme, après m'avoir expliqué que le Jarl Hrolf Knudsson souhaitait me voir, m'a confié l'une des montures du Jarl en me disant que j'en aurai besoin, sans plus me donner de détails.

Et, c'est le torse bombé, que moi, Snorri Bjowulfsson, dont la réputation fut souvent sulfureuse entrait dans la ville aux coté d'un guerrier du Jarl, puis dans sa maison longue, étaient déjà présent une petite troupe d'individus, dont certains avec qui j'avais grandi, et que je n'avais pas revu depuis plusieurs années, curieusement, aucun ne fut réellement joyeux de me revoir, étonnant. Hrolf avait organisé un petit tournois de chasse, afin de garnir un banquet prévu dans la soirée. Ainsi, l'équipe qui ramènerait la plus belle pièce de gibier serait la gagnante, Hrolf, ou l'un de ses conseillers, m'avait fait convier afin que je serve de guide a l'équipe qui représenterait l'île de Fyn, un véritable honneur pour moi. Notre équipe était composée de la jeunesse noble locale :

Heinrek, un combattant aguerri, qui malgré son âge avait déjà bien plus d'une saga qui comptait ses exploits en tant que meneurs d'hommes et tacticien hors pair.
Inguemar, l'un des conseillers de Hrolf, était-ce lui qui m'avait fait convier? Aucune idée.
Hakon, le fils du Jarl, bien qu'un poil présomptueux il a le net avantage de garder ses idées en place lorsque la situation se complique.
Haagen, le skald, sur ses épaules notre renommée reposait, et s'il n'avait pas survécu a toutes ces épreuves, j'aurais bien-peu de crédibilité en te racontant cette histoire aujourd'hui.


Nous avons donc très vite décidés de ne pas perdre de temps et de partir aussi vite que possible, car nous n'avions que peu de temps avant le banquet. La pluie tombait drue depuis bien des jours, et fait rare, bien que nous soyons dans la période de Jöl, il n'y avait que très peu de neige a cause de la pluie. Ceci dit, cela n'a pas empêché mes talents, a l'époque aiguisés, de repérer sans difficulté des pistes récentes, dont nous trouvions la source très rapidement sans aucune difficulté. En effet, une biche & son daim se trouvaient devant nous a quelques enjambées. Alors que je cherchai le meilleur moyen d'approcher les bêtes sans nous faire repérer, Heinrek, fougueux, décocha une flèche de son arc qui se fichât dans le flanc de la bête, qui immédiatement, dans une ultime tentative de protection de sa progéniture, le chargeât. Le daim s'enfuyant dans les sous-bois non loin, j'ai décidé de le poursuivre pendant que mes compagnons finissaient la bête blessée.

Peu de temps après, ils me rejoignirent alors que la piste pénétrait l'orée d'un sous-bois bien plus épais que ce que nous avions pu traverser jusqu'à présent, je savais que la bête venait de piéger car non loin se trouvait une profonde cuvette qu'une créature aussi frêle ne pouvait descendre aisément, et de toute façon se lancer dans une telle entreprise sans s'exposer a nos flèches. Ainsi je proposai au groupe de nous espacer chacun de quelques pas afin de forcer la créature a s'exposer. Une fois de plus mon intelligence digne des plus grands tacticiens fit mouche et j'ai pu voir la faible bête en haut de cette raide descente, hésiter à descendre. Ni une, ni deux, je bandes mon arc et je tir. Un trait d'une puissance rare vint se ficher dans son arrière train le faisant rouler le long de la pente non sans court un hurlement de douleur.

De peur que la cuvette soit inondée en cette saison je me suis précipité au bord afin de ne pas perdre bêtement notre prise. Me trouvant maintenant a l'endroit ou le daim était tombé, j'avais une vue plongeante sur la cuvette d'éboulis, qui, contrairement a mes appréhensions n'était absolument pas inondée. Pour voir trois hommes qui s'affairaient a démonter un petit camp de voyage, pendant qu'un quatrième, plus alerte que les autres, dégainait son arme et cherchait la cause du bruit causé quelques secondes plus tôt. Ayant l'habitude de chasser seul, et les rencontres comme tu le sais, n'étaient pas toujours amicales a l'époque, je décidais de me plaquer au sol, accompagné de Hakon, qui m'imita. Mais c'était sans compter sur la l'inconscience de mes compagnons qui m'avaient maintenant rejoins.

Ils furent immédiatement repérés par l'homme d'arme en contrebas, qui donnât l'alerte a ses comparses, qui dégainèrent immédiatement, pour nous foncer dessus. Dans l'espace d'une seconde Heinrek saisi son épée et commençât a dévaler la pente a grandes enjambées, devant une telle démonstration de

stupidité
courage. Je me me redressait, tout en gardant un genoux a terre, et décochât un tir exceptionnel en pleine tête du premier des quatre guerriers, dont le corps inerte, roulait maintenant en direction du fond de la cuvette ! Hakon se releva en même temps que moi et commençait lui aussi a descendre vers nos ennemis, tout aussi vaillants malgré le fait qu'ils aient perdus l'un des leurs. Inguemar, lui pris la sage décision de rester à mes cotés, sûrement dans le but de couvrir mes flancs, un fin stratège. Puis Haagen inspiré par nos deux autres compagnons décidât de leur emboiter le pas et de les rejoindre au combat. La vue maintenant obstruée, je décidais de me déplacer le long de la cuvette afin d'avoir un meilleur angle de tir, voyant ça Inguemar rejoignit la mêlée centrale, me laissant seul...

Rapidement le choc brutal de l'acier contre l'acier remplaçât la vie, que d'autres citadins appelleraient bruit, de la forêt. Et, les premiers sangs commencèrent a couler... de notre coté, Haagen s'écroulât, un coup violent l'avait pris dans toute sa longueur et il n'avait pas supporté le choc, ainsi je concentrai toutes mes arcanes afin de le soigner au plus vite, mais une telle magie prend du temps à se lancer. Et bien que mes compagnons aient réussi a tuer un second homme, ils se font maintenant tenir en respect par l'un des deux survivants, qui, par quelques passes d'armes habiles a réussi a leur infliger à tous des blessures légères, et le dernier sera très bientôt à son niveau.

Enfin j'ai réussi à assez me concentrer pour lancer mon sort sur Haagen, dont le sang commence à couler dangereusement de son armure, à peu près au même moment où le troisième guerrier s'écroule, coupant net la charge du dernier survivant qui s'enfuyait rapidement, trop concentré à soigner Haagen, je n'ai pu voir s'il a réussi, ou si mes compagnons l'ont tués.

Bien que j'ai réussi a requinquer Haagen, son hémorragie ne s'est pas arrêtée, et, c'est donc avec brio, et sans aucun problème, que j'ai nettoyé, puis recousu sa plaie, et que nous sommes rentrés au village avec la biche, le daim, et trois des quatre montures des guerriers, dont Heinrek nous à fait savoir qu'ils étaient mercenaires.

- D'ailleurs mon petit, dans quelques années tu sera un adulte, il est temps pour toi d'apprendre la médecine, d'être aussi brillant que ton grand-père....

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